Vie dans l'Empire
Vie QuotidienneL'Empire s'étend sur une surface non négligeable, ce qui implique d'y trouver différents quotidiens pour différentes personnes. Néanmoins, il est possible d'en tirer quelques généralitées concernant la vie de tous les jours. Il est notable cependant que la vie est plus difficile à
Fukkan qu'à
Ru-nin, et que l'île originelle de l'Empire est plus homogène et moins influencées par les cultures étrangères aux Ru-nin-ho.
Le peuple ne vit pas dans la misère, et il y a généralement suffisamment d'emploi pour tous, bien que les grandes villes commencent à être surchargées, dû à une certaine forme d'exode rural. L'hygiène n'est pas encore insuffisante, mais quelques crises sanitaires peuvent se produire dans les quartiers les plus désolés. Cela ne signifie pas que la pauvreté n'existe pas, mais il est rare de mourir de faim dans l'Empire, du moins depuis la fin de la guerre. Les habitants ordinaires de l'Empire se déplacent rarement, et on vit généralement dans le village où on est né, allant quelquefois à la ville la plus proche. Seuls les caravaniers, marchands et artistes ambulants ont l'occasion de bien plus voyager.
Tout est différent pour la noblesse. Outre une richesse plus importante (bien qu'il existe des Samurai considérés comme pauvres), ils vivent dans les grandes villes, et voyagent. Il est attendu d'eux qu'ils connaissent leur pays et ses habitants, ainsi n'est-il pas rare de croiser une personne importante, même dans un village lointain. Les plus riches vivent confortablement et ont accès à une éducation supérieure, à des soins appropriés ; néanmoins afficher un faste luxueux et vain n'est pas considéré comme correct : on mange des mets raffinés, mais pas opulents. L'excès de richesse se distingue généralement par une pratique des arts et des loisirs plus onéreux. Il est commun, voire attendu, qu'un Daimyô ou sa famille se présente régulièrement au Shin-yu de sa ville afin de profiter d'une représentation théatrale, de musique ou de danse.
A
Fukkan, les choses sont semblables, mais plus difficiles. L'île ne dispose pas du même rayonnement financier et culturel que
Ru-nin, et le pays est encore en reconstruction après la guerre. Les tensions politiques créent parfois des situations difficiles pour le peuple pris en étau entre deux adversaires. Bien que plus précaire, la vie n'y est cependant pas mauvaise, et l'Empire veille à-ce que ses sujets soient au moins nourris et soignés.
HabitationsA Ru-ninLes palais construits pour les Daimyô ou la Famille Impériale sont généralement composés de trois parties : une partie officielle, où sont reçus les invités et où l'on travaille ; une partie réservée aux réceptions et aux arts, où sont accueillis les invités et personnes importantes ; une partie privée, où vivent les habitants du palais et où il est interdit d'aller sans une formelle autorisation du maître des lieux. Une enceinte fortifiée entoure généralement le palais, englobant ainsi écuries, champs d'entrainements et dépendances des Samurai résidant avec leur Daimyô. Les matériaux utilisés sont généralement le bois, la pierre et la terre (notamment pour les murs de la cour). Quelques palais sont construits en hauteur, mais la plupart préfèrent s'étendre en surface. Les toits sont recouverts de tuiles.
Une bonne partie des Samurai vivent dans des quartiers dédiés et répartis autour de la demeure du Daimyô qu'ils servent, généralement proches des artisans et marchands. Ici également, on retrouvera une enceinte dont l'utilité est plus de séparer les lieux de vie des
nobles Samurai de la population que d'être une réelle muraille. On retrouve une séparation similaire entre lieux de vie et lieux de réception, mais les habitations sont plus simples, épurées, fonctionnelles. Des matériaux similaires à ceux des palais sont utilisés.
Si les toits aux pointes recourbées existent, ils sont généralement réservés aux palais, temples et demeures riches. Les habitants ordinaires vivent dans des maisons aux toits composés de deux pans de toiture droits. Le bois et la paille restent majoritaire, mais la plupart des demeures disposent de tuiles plates ou bombées.
En général, les cuisines sont séparées des pièces de vies. Il n'est pas rare de trouver, cependant, dans les salons de réceptions ou pièces de vie, ce que l'on peut appeler un
trou de feu, un enfoncement carré ou rectangulaire dans le sol où l'ont fait un feu. On peut y faire chauffer l'eau du thé, mais cela sert également de chauffage, la chaleur et la fumée étant apsorbées sous le sol et réchauffant ainsi les pièces attenantes. Dans les villes, la plupart des habitants possédant un commerce vivent au-dessus de leurs boutiques.
Source & Lire plus ? Kenchiku, hypothèsesClickJapan (le forum s'inspire de l'ère Edo).
A FukkanL'architecture à Fukkan est bien plus
européenne dans sa conception. On y retrouve ainsi d'immenses chateaux de pierre, bien plus d'or et de marbre dans les demeures riches. L'Est et le Nord de Fukkan n'ayant eu que peu d'utilité militaire au cours des derniers siècles, on y trouve moins de fortifications que dans les autres régions. Les chateaux et palais sont richement décorés, et disposent généralement de plusieurs aires dédiées à la chose militaire (gardes, soldats), aux cuisines, aux invités (chambres ordinaires ou chambres de marque), aux réceptions et affaires officielles. La partie privée réservé aux maître des lieux se situe généralement à l'avant-dernier étage, les serviteurs se retrouvant le tout dernier.
Les villes sont constituées de maisons en hauteur, en bois, pierre et briques. Les étages supérieurs dépassent en général sur les rues, et peuvent protéger de la pluie. Seuls les plus riches peuvent s'offrir une maison individuelle et spacieuse. L'utilisation de la cheminée telle que nous la connaissons est fréquente, permettant à la fois de cuisiner et de se réchauffer. Dans les villages, les maisons sont usuellement plus spacieuses mais font également office de grange ou d'auberge, et il n'est pas rare que plusieurs familles vivent sous le même toit pour des raisons économiques. Un exode rural a commencé il y a un peu moins d'un siècle, rendant les villes parfois surpeuplées et les villages désertés.
Après l'assimilation de Fukkan dans l'Empire Ru-nin-ho, certains quartiers ont été réaménagés afin de satisfaire les besoins des nouvelles classes dominantes. Cela donne, dans les villes les plus riches, d'étranges mélanges architecturaux et culturels.
VêtementsL'Empire est traditionnellement adepte du
kimono, dont le nom désigne en réalité tout type de vêtement. Il se décline de nombreuses façons, dépendament de qui le porte et de l'occasion.
- Le peuple et les esclaves portent des kimono en coton, simples et sobres, de couleurs unies ou aux motifs très discrets. L'été, ils peuvent porter du lin.
- Le Yukata, porté par les femmes, est un kimono léger en coton ou en lin, en général réservé aux fêtes et festivals.
- Le Obi est la ceinture large qui accompagne les kimono. Elle est nouée sur l'arrière, sauf pour les prostitués et prostituées qui le noue sur l'avant afin de pouvoir l'enlever et la remettre facilement.
- Les Tabi sont des chaussettes montant au moins jusqu'aux chevilles et séparant le gros orteil des autres. Tout le monde en porte, à l'exception encore une fois des prostitués.
- Le Kamon, emblème de la famille, est présent sur les vêtements des membres d'une famille de samurai, daimyô et de la famille impériale. Les kamon sont généralement présents au dos de chaque manche, un au milieu du dos, et un sur le devant de chaque épaule.
- Le Haori est une veste à manches longues portée par-dessus le kimono, elle peut arborer le kamon de la famille en grand format, dans le dos.
- Le Jūnihitoe est un kimono luxueux, habit des femmes les plus riches et nobles, et est composé de nombreuses couches de vêtements et de riches tissus. Il peut atteindre les 20kg de poids.
- Les jeunes femmes, non mariées, portent de longues manches allant presque jusqu'au sol ; les femmes adultes ont des manches plus courtes.
- Le Keikogi, composé d'une veste et d'un pantalon blancs, est une tenue réservée aux entrainements. Hommes comme femmes peuvent le porter sans distinction. Il est parfois accompagné d'un Hakama.
- Le Hakama est un pantalon large plissé, accompagné d'une partie rigide au niveau du bas du dos. Il est généralement en coton ou en soie, et peut être assez onéreux. On le porte par-dessus son kimono ou son keikogi, et est généralement réservé aux samurai et à leurs supérieurs, mais principalement à cause de son prix et non par tradition. Les familles les plus traditionnelles réservent le port du hakama aux seuls guerriers. Hommes comme femmes peuvent le porter sans distinction.
Les Yao et Hung avaient d'autres traditions vestimentaires avant d'être intégrés à l'Empire.
On retrouve par exemple :
- Les femmes Yao portaient notamment des robes longues ne laissant pas voir les chevilles, et couvraient toujours leurs cheveux d'un voile, chapeau ou ornement.
- Les hommes Yao portaient chemises, tuniques, braies ou même pantalons pour les plus riches.
- D'une manière générale, seule la qualité et richesse des tissus et ornements différencie le peuple des nobles.
- Les Hung étaient plus portés sur la praticité des vêtements que le reste. On portait ainsi des peaux, des vêtements de voyages, et les femmes portaient le pantalon. Les bottes, de cuir notamment, étaient d'usage au sein des troupes nomades. Les décorations étaient plus brutes, naturelles, généralement faites de pierres, petites sculptures de bois ou plumes d'oiseaux.
S'il ne leur est pas interdit de porter les vêtements de leurs choix, le port des vêtements traditionnels Ru-nin-ho est fortement conseillé, notamment pour les personnes désirant avoir une place importante ou influente dans l'Empire.